top of page
Projet rural . 2016

Les Marais Audomarois se situent près de la commune de Saint-Omer. Ils ont la particularité de disposer d’une Réserve Naturelle Nationale des Etangs de Romelaëre. Ce site se situe entre le village de Clairmarais et celui de Nieurlet. Le sentier GR 128 permet de faire la liaison piétonne entre ces deux densités rurales. Il traverse 3 types de paysage au milieu de ces marais. On y trouve des espaces de pâture segmentés par des noues, des d’étendues d’eau ainsi que des espaces boisés.

L’intention principale est donc d’investir le lieu en y intégrant une structure en lien avec la Réserve Naturelle à l’Ouest. Cette structure a pour but de sensibiliser sur les 3 types de paysages énoncés précédemment : l’eau, les pâtures, et les bois.

Au sein de ces trois différents paysages, 4 entités paysagères ont retenu mon attention.

_ Les bosquets qui sont composés d’arbre au centre, de tailles plus ou moins imposantes, suivis d’une densité végétale de moins en moins importante.

_ Les noues, qui parcourent le site systématiquement, accompagnent le parcellaire, et répartissent l’eau dans l’espace.

_ Les masses végétales de graminées existants le long des noues, agrémentent le passage de l’eau et disposent d’un large éventail de végétaux.

_ Les simples petites clôtures qui se rajoutent à certaines limites existantes et font partie du Paysages Audomarois.

Au sein du paysage existant, la structure devra donc intégrer le site dans son espace, être invisible en utilisant la végétation du marais Audomarois.

 

En installant cette structure dans le paysage des marais, un cheminement secondaire relié au GR, offre une promenade et un accès à la structure. Il se raccroche à l’existant. Entre le GR et le cheminement secondaire, un jeux de densités végétales et de vues permet de les mettre en liens.

 

La promenade parcourt l’existant en suivant les limites cadastrales sans pour autant passer en pleins milieux des parcelles. Elle joue avec différentes limites matérielles et paysagères s’inscrivant dans le contexte des marais. On trouve deux types de limites : des noues permettent de créer des éléments non franchissables, elles sont disposées en contraste avec l’autre les clôtures, semblables à celles utilisées dans l’existant.

Au cours de cette promenade, de nombreux franchissements font passer les usagers d’un espace à un autre. On trouve aussi de légers avancements sur l’eau, jouant avec la végétation existante. Ces micros structures sont cachées par une densité végétale qui reprend le principe des bosquets présents dans les marais audomarois. Cela  permet de ne montrer aucuns franchissements ou pontons par rapport au GR, mais aussi de cadrer des vues et offrir différentes ambiances avec des espaces ouverts et fermés. La végétation qui est apportée à chacun de ces micros espaces, suit la palette végétale du marais afin de créer une continuité dans le paysage.

Afin de diversifier la promenade, deux espaces ne sont pas délimités au sein des parcelles. Ils sont traversables et accessibles par des foot-pass, ou de simples barrières.

Cette promenade permet d’accéder à l’espace de la structure centrale. Suivants les principes énoncés précédemment, la structure fonctionne en 3 parties qui se référent aux 3  types de paysages : les pâtures, l’eau, et les bois.

Ces trois structures sont donc placées de manière égale au milieu du paysage.

Cette structure fonctionne avec le principe d’un cadrage de vue, accompagnée d’une perspective ralentie une fois à l’intérieur, puis denouveau ouverte sur l’ensemble du paysage une fois arrivée à l’extrémité. Une fois en face de l’une des structures, on ne se retrouve que dans un seul paysage. Le seul endroit où les trois paysages sont lisibles se trouve au centre de l’espace.

Ces structures suivent donc les trois principes énoncés grâce à leur composition structurelle : le paysage fait partie intégrante de la structure et inversement,  la végétation s’intègre dans la structure avec une idée de tressage de saule assez dense, pouvant avec un de peu de temps, repartir et donc par la suite, faire en sorte que cette structure s’intègre et devienne presque invisible dans le paysage. Elle permet d’ajouter une touche pédagogique et sensible au milieu de ces marais.

 

Ce cheminement de transition au GR offre une nouvelle manière de se promener à travers les pâtures, l’eau et les bois du marais Audomarois, et d’investir l’espace sans perturber le paysage existant.

Les pâtures

L'eau

Les bois

bottom of page