LEEDS . AUTOMNE 2016
CONSTELLATION
Depuis la visite de à Leeds jusqu’à la fin de ce projet, notre vision du site a beaucoup évolué, nous avons vu, analysé et travaillé sur un ensemble de points qui ensemblent forment nos intentions.
Parmis nos ressentis de base, seuls certains sont restés forts ancrés en nous mêmes jusque aujourd’hui.
Piétons, nous avons traversé la ville à pied, de point en point, de site en site tout en se repérant à chaque fois avec des pôles reconnaissables de la ville. Ces pôles, déjà identifiables dans le Sud de la ville sont devenus nos point de départs.
Ces pôles s’inscrivent dans des quartiers avec des ambiances différentes comme les typologies de logements ou la proximité avec l’Aire
D’un pôle à l’autre, nous avons trouvé peu d’espaces pour le piétons, peu de pauses, contrairement au Nord de la ville de Leeds où l'on trouve des rues entièrement piétonnes et couvertes.
A plus grande échelle, nous avons rassembler nos intentions autour de 5 point importants :
- Répondre au problème d’inondation dans la ville en oeuvrant à plus grande échelle
- Restructurer le Sud en prennant appuis sur un boulevard urbain qui traversa l’ensemble de cette partie de ville
- Reprendre l’Axe Nord Sud, vestige historique de la ville pour travailler le lien Nord/Sud
- Mettre en valeur les pôles existants par la requalification des quartiers du Sud, notamment par la densification
- S’appuyer sur l’Histoire de Leeds afin d’implanter la nouvelle gare sur les ancien rails et travailler un lien entre les deux gares
Historique de la Gare :
En 1834 : La gare Marsh Lane est construite. Elle est utilisée par les passagers mais aussi le transport de marchandise
En 1842 : La Marsh Lane est agrandite par une continuité de bâtiments
en 1846 : Les passagers n’arrivent plus dans cette gare et sont redirigés vers la nouvelle gare, la Wellington Station
1863 : La Marsh Lane se développe encore plus et devient la Good Station
1958 : La good station ferme et devient un lieu en friche en 1970 : les vestiges de la gare brûle
1980 - 1890 : Le Crown Point, Centre commercial actuel est construit, les anciennes voies de chemins de fer sont tou-jours présentes
2030 : Implantation de la nouvelle gare.
Nous nous sommes basés sur 8 pôles principales tels que :
-
Temple Work
-
L’université
-
La nouvelle et l’ancienne Gare
-
Un pôle Culturel
-
Le musée des Royal Armories
-
Le Tetley
-
Et le Corn Exchange juste au Nord de la ville
Le projet s’appuie aussi beaucoup sur l’Aire qui génère à la fois des contraintes ( innonda- tions) mais aussi des opportunités pour le projet de se lier au Nord mais aussi de proposer des quartiers qui cultivent un rapport à l’eau avec des espaces pour l’apprecier, ce qui est peu développé aujourd’hui.
Pour structurer et canaliser la circulation dans le Sud de la ville on a travaillé sur un boule- vard qui est aujourd’hui une voie rapide qui traverse les quartiers.
A partir de l’Axe N/S principal on vient appuyer des liens entre les nouveaux quartiers et les anciens qui recroisent le boulevard. On vient aussi lier les deux gares par une nouvelle passerelle qui traverse le parvis de la nouvelle gare.
Entre les pôles on vient tracer des voies douces qui permettent de passer dans le Sud au travers des différentes ambiances, des différentes vitesses et modes de vie qui s’y trouveront.
Et comme la ville est structurée par le vide et le plein : on propose deux espaces publics spécifiques par leurs utilités que l’on developpera plus tard : Le parvis de la gare et la Minéral place.
Pour répondre aux inondations et au manque d’espaces verts on insère dans la trame des parcs inondables le long de l’Aire et des espaces verts dans chaque quartiers.
Pour redensifier on vient appuyer la trame avec le bati qui s’organise autour des pôles ex- istant pour intégrer la gare dans le nouveau tissus.
Puis pour finir on viens qualifier ce bati, l’affiner et créer des îlots autour de notre stratégie paysagère et des identités de chaque quartier pour créer différentes typologies de bati.
La topographie se forme dans un premier temps pour pallier les problèmes de débordements de l’Aire.
Grâce à la topographie, on intègre la gare dont les rails sont souterraines.
Le débordement de l’Aire est géré grâce à la topographie qui permet d’étaler l’eau dans les 3 zones de débordements en bordure de celle-ci.
Au maximum de son débordement, l’Aire peut atteindre jusqu’à la courbe 30 de la topogra- phie. Si l’eau peut atteindre la gare, celle-ci serra gérer par un système de pompe afin d’être renvoyée vers l’Aire.
Pour la collecte des eaux de ruissellements, celles-ci suivent la topographie mais surtout les principaux axes de circulations.
Au niveau du Parc Central, elles sont gérées tout au long de celui-ci par différents systèmes.
Au niveau de la gare, l’eau récoltée sur le toit de celle-ci permettent d’alimenter le jardin d’hiver ainsi que les bassins présents sur le parvis de la gare
Pour finir, dans les Dock 2.0, on retrouve une succession de bassins qui gérent les eaux en les ramenants vers l’Aire.
La stratégie végétale s’explique en plusieurs points :
Les zones à débordements sont un enchainement de 3 espaces où la topographie est travaillée afin de prévoir les inondations au sein de la ville.
Le choix de la végétation est d’utiliser une végétation spécifique aux espaces de marais, de moins en moins dense en allant vers l’Aire.
Le boisement du parc central est un espace végétalisé qui devient rapidement dense afin de modifier la lisibilté des grands axes routiers présents au Sud.
Ce boisement permet l’introduction du Parc Central dans la ville et vers le périurbain. Les espèces végétales utilisées sont des espèces locales.
La prairie sèche et humide suit un cours aux différentes temporalités.
Ces un espaces qui utilise quelques boisements aux abord de l’espace de vide qui devient une prairie sèche ou humide en fonction du débordement de l’Aire et de la collecte des eaux de ruissellement.
Les espèces utilisées suivent celle de la typologie végétale pour les zones humides.
Le Parc de la Gare reprends les anciennes cuves de la friche industrielle existante afin de créer le Jardin Botanique de la gare.
Il permet de faire une liaison avec les quartiers d’entreprises de la City et la fin des Dock 2.0 Les rails de la nouvelle gare passent en dessous du parc de la gare.
Dans le developpement du projet, en souhaitant appuyer la diversité des ambiances et des pôles existants on propose un programme où l’on pourrait aller du quartier residentiel animé par des petits commerces et des pôles culturels jusqu’au quartiers à l’echelle du territoire qui incluent la gare des équipements pour la ville et un quartier des affaires. Ce programme appuyé par la typologie du bâtiment que l’on y trouve nous permet de trouver dans le Sud un ensemble hétérogène.
DEVELOPPEMENT EN DETAIL du PARC CENTRAL-CITY
Situé entre un ensemble de batiments existants et la gare, on a décidé de développer cet espace emblématique des aménagements que l’on pourrait trouver dans le quartier.
On trouve des échelles très différentes d’aménagement.
L’îlot sur lequel nous avons travaillé particulièrement vient cerner le parc en faisant front au boulevard. Le parc est composé de 4 grandes parties qui sont traités différemment.
- La zone a debordement qui vient offrir un espace aux possibles crues mais en temps normal c’est un parc qui permet d’apprécier un espace vert proche du canal de l’aire. Chose qui n’existe pas pour le moment.
- La prairie, située entre des logements et commerces, c’est un espace qui peut accueillir l’eau grâce à son jeu de topographie et on peut l’immaginer devenir une prairie humide.
- Puis un espace minéral qui traite le ruissellement dans la ville. C’est l’espace associé à l’îlot développé.
- Pour finir, avant d’atteindre le suburbain, la parc proposerais des jardins potagers, des espaces dédiés aux habitants pour renouer avec la nature et introduire le bois qui se situe au Sud de la Ville.
La city s’organise autour d’un axe piéton couvert. On immagine des halles vitrées qui animerait un quartier des affaires avec commerces et équipements public. La on coupe dans cet axe, Du boulevard dans le nord vers le début du suburbain, et le parc botanique pour aper- cevoir ce nouvel axe piéton.
La city s’organise autour d’un axe piéton couvert. On immagine des halles vitrées qui animerait un quartier des affaires avec commerces et équipements public. La on coupe dans cet axe, Du boulevard dans le nord vers le début du suburbain, et le parc botanique pour apercevoir ce nouvel axe piéton.
Ici on voit l’amenagement du parking sous terrain à la place minérale qui s’organise aut- our des deux batiments developpés. On voit leurs sturcture, une trame de 6m laissant les logements traversants. Les parkings privés sont accompagnés de caves qui permettent aux habitants d’avoir des espaces complémentaires de rangement en dehors de leur espace de logement mais permettent aussi aux commerces desireux de s’etendre s’il souhaitent.
Le parking suit deux trames importantes, ces deux trames nous les developperont plus tard.
Le plan RDC nous donnes 3 informations principales
Les commerces sont organisés autour de cette trame et permettent pour les cafés d’avoir leur terrasse en dehors des tumultes de la circulation, cette trame leur permet une liberté de programme, on peut immaginer que l’ilot évoluera dans le temps comme les commerces et services evolueront.
Ensuite, le traitement du sol laisse transparaitre ce qui est de l’odre du public et ce qui laisse entendre une limite aux commerces. De la toiture vers le sol, on s’intéresse à une trame de recuperation de l’eau étant donné de la surface imperméable du sol.
Pour finir, on retrouve nos trames de parkings ici, ce sont les espaces de collecte d’eau directement connectés au sol et qui permettent à l’espace public d’être structuré autour du végétal.
Pour le premier étage le système est assez simple : la trame des 6m laisse l’espace au logement qui sont accessible depuis une rue haute protégée par un alignement d’arbres. On y trouve des duplex t3 et t4 ainsi que des t2, l’idée toujours étant la mixité et la diversité. Tous les logements possèdent une vue sur le parc.
Au premier étage, des chambres accompagnées de leurs terrasses suffisement grande pour immaginer pour ceux qui le souhaitent une extension de leurs logements ou l’amenage- ment de jardins.